Portraits 

 

 

« Une association est une convention par laquelle deux ou plusieurs personnes mettent en commun d'une façon permanente leurs connaissances ou leur activité dans un but autre que de partager des bénéfices ».

Loi du 1er juillet 1901.

 

 

Quels sont les objectifs des Sculpteurs du Gaillacois ?

 

L’association, créée le 8 janvier 2010, poursuit les objectifs suivant selon ses statuts :

  • Promouvoir la sculpture sur tous matériaux et de sensibiliser le public à cette forme d'expression artistique,
  • Proposer une activité en atelier permettant à chacun d'exercer son art dans la convivialité sur des oeuvres individuelles ou collectives,
  • Transmettre et développer le savoir-faire auprès de nouvelles générations : éveil à la sculpture sur pierre, bois, etc… à la technique du moulage, initiation au modelage et autres,
  • Développer, d'un point de vue social et culturel, le plaisir de créer,
  • Ouvrir cet art au public par diverses manifestations, telles que portes ouvertes, expositions, articles de presse, etc…
  • Apprendre à exploiter les nouvelles technologies de l'information et de la communication pour la création artistique,
  • Faciliter l'accès à un loisir agréable et méconnu.

 

Que serait l’association sans la participation active des membres qui la constitue ?

 

Les membres des Sculpteurs du Gaillacois sont l’incarnation et la parole vivante de l’association. Les portraits présentés ci-dessous retracent quatorze années de vie et témoignent de l’histoire de l’atelier, de son évolution et de ses perspectives. 

 

Bienvenue au coeur de la vie des sculpteurs !

 


Les membres du bureau

 

                       Henri, président                                       Bernard, président suppléant                                     Françoise, trésorière                             Martine, secrétaire suppléante  

 

                                                                                                          Le bureau est aussi composé de Brigitte, secrétaire.                   


Martine - Adhérente depuis 2019

 

Il a une vingtaine d’années j’avais expérimenté le modelage, et j’ai toujours su que j’y reviendrai un jour ou l’autre… Je suis arrivée à l’atelier en 2019 et j’ai réalisé un
bas relief, une pratique assez facile pour commencer. Le contact avec la terre me procure une certaine détente, c’est comme une relation particulièrement intime entre elle et moi. Avec la terre tout est possible, là il va falloir creuser un peu... ici il faut rajouter un peu de matière... enfin tout un mélange subtil... Prendre le temps d’observer les contours, et comme pour la peinture, plisser les yeux pour voir le meilleur.


Je choisi la texture de la terre selon ce que je veux faire et le résultat que je veux obtenir. Par exemple, si je veux faire des sujets assez fins je choisi une terre pas trop
chamottée. Je comprends maintenant qu’il est important de savoir attendre parfois que la terre soit un peu sèche pour obtenir certains résultats par exemple pour la technique du colombin. J’ai essayé d’expérimenter la sculpture du siporex, là je me suis confrontée à la difficulté de la troisième dimension, difficulté que j’éprouve moins dans la pratique du modelage. Après quelques essais, je m’aperçois que l’apprentissage du tour de potier est une technique qui nécessite beaucoup de persévérance et, peut être aussi, une formation spécifique. J’ai également expérimenté la technique du Raku. Le résultat n’est pas toujours au rendez-vous. Je compte continuer toutefois. Prochainement je souhaite réaliser des patines à la gomme laque.

 

A l’atelier nous apprenons les uns des autres, selon les expériences de chacun et c’est ce qui nous enrichi. Le travail de la terre nécessite de la patience, il faut parfois recommencer, on apprend beaucoup de ses erreurs, pour moi le plaisir est peut être plus important dans la réalisation que dans le résultat lui même.

 

Texte et photos : Martine

 

Marie-Françoise - Adhérente depuis 2010

 

Marie-Françoise est notre plus ancienne adhérente. Dans les années 2000, elle a fréquenté l’atelier de Jean-Paul Baurens à Cordes-sur-Ciel. Cet artiste lui a appris le travail du bois. Suite à son décès, ses élèves ont décidé de créer une association à sa mémoire en 2007. Celle-ci s’est installée à Longueville, en face de l’actuel local des Sculpteurs du Gaillacois. Marie-Françoise et ses amis travaillaient essentiellement le bois et la pierre. L’utilisation de l’argile est née de la nécessité d’avoir un modèle en trois dimensions pour exécuter, ensuite, des sculptures sur un autre support. 

 

Aujourd’hui, la pratique de Maire-Françoise est axée sur l’argile et la pierre. Cependant, sa matière de prédilection reste le bois pour son aspect patiné lorsqu’il est ciré et les dessins naturels que forment ses veines. Le bois a quelque chose de vivant qui séduit Maire-Françoise.

 

Texte : Elisabeth

Photos : Marie-Françoise

 

 

 

 

 

 

Marie-Françoise a gagné les deux prix ci-contre au début des années 2000. 

Ces sculptures sont en pierre de talc issu d'une carrière en Ariège.